80 pages dont 18 photographies et 2 gravures noir et blanc Traduction: Francesca Patrono et Catherine Sayen
Format: 12 x 18 cm
Ce livre a été édité en Italie en 2016 aux éditions LetteraVentidue dans la collection Figure qui rassemble de brefs essais à vocation monographique sur des architectes et artistes du passé et du présent. Les auteurs sont des architectes engagés dans le projet d’architecture et dans son enseignement. Les essais mêlent des correspondances entre des architectes et des artistes éloignés dans l’espace et dans le temps. Ils racontent les «affinités de l’esprit en relation avec les formes».
La traduction en français a été réalisée par Francesca Patrono, architecte, associée de l’agence BQ+A de 2008 à 2016, et Catherine Sayen, urbaniste, promoteur et entrepreneur de 1986 à 2000, chercheure indépendante sur l’architecture de F. Pouillon depuis 2007.
L’œuvre de Fernand Pouillon s’impose à l’attention parce qu’elle montre une voie pour notre métier, claire dans son évidente simplicité: l’attention à une architecture qui intègre le mode constructif comme élément urbain, et dont la conception ne distingue pas les aspects opérationnels des résultats. Mais comment se présente ce lien aussi concrètement matériel? Comment atteindre cette extraordinaire unité de la nouvelle architecture avec la cité existante? Comment fabriquer cette sensation de beauté que l’on ressent aux variations de lumière et de couleurs ?
Vertical Divider
Table des matières
Un inventaire personnel Marseille Alger Paris Algérie France Ce que j’ai appris Bibliographie essentielle Biographie
RÉSUMÉ
À l’ombre de Pouillon propose un voyage dans l’œuvre française et algérienne de Fernand Pouillon et «tente de résumer le destin de son œuvre de 1986 à nos jours, et son rôle dans l’architecture contemporaine». Ainsi G. Barazzetta, architecte italien praticien et enseignant, éclaircit le retentissement que l’architecture romaine de la Provence a pu exercer sur l’art de F. Pouillon. Il met en évidence que cette influence est de plusieurs natures: le caractère monumental certes mais aussi l’exemple d’Arles où ce sont l’habitat et la ville qui ont exercé leur emprise sur le monument ; également le lien indéfectible de cette architecture entre ses matériaux, ses formes et ses méthodes de construction, un credo de F. Pouillon. G. Barazzetta rappelle les livres du XVIe au XVIIIe siècle qui ont prolongé l’influence monumentale romaine - des livres familiers pour F. Pouillon - jusque pour lui-même le rôle d’Aldo Rossi dans cette prise de conscience. Sans s’y attarder, l’auteur situe les réalisations plus qu’il ne les décrit. Il questionne la réussite exceptionnelle et durable de l’œuvre et sa capacité à créer la ville, qu’il attribue à la synthèse de l’unité essentielle des trois esprits : urbaniste, architecte et constructeur. Est-ce le fait de sa culture italienne ? Tout comme la Biennale de Venise l’avait fait en 1982, Giulio Barazzetta attribue à l’œuvre algérienne de la seconde période les qualités qu’elle mérite, en restituant une part des choix intellectuels et culturels de F. Pouillon pour réaliser une œuvre qui reste de premier plan. En commentant les différents recueils de relevés de F. Pouillon, l’auteur met le doigt sur la principale activité didactique de F. Pouillon, trop ignorée jusqu’à ce jour. Le petit ouvrage s’achève sur le chapitre «ce que j’ai appris» en quatre points que F. Pouillon n’aurait certainement pas renié.
Vertical Divider
L'AUTEUR
Giulio Barazzetta, italien, architecte depuis 1980, a projeté et construit des habitations, des équipements sportifs, des espaces publics. Professeur associé de Composition architecturale au Politecnico de Milan, il enseigne la Conception architecturale aux côtés de Laurea Magistrale au sein d’Architecture de la Construction. Auteur et directeur des ouvrages Provenza, monumenti e città del Rodano (1992), Aldo Favini, architettura e ingegneria in opera (2004), Bruno Morassutti 1920-2008 opere e progetti (2009), La chiesa di vetro di Mangiarotti, Morassutti e Favini, la storia e il restauro (2015) et d’expositions itinérantes entre l’Italie, la Suisse et l’Espagne (2004-2011). Directeur de «L’ingegneria italiana fra gli anni Cinquanta e gli Ottanta», section de l’exposition «L’Architettura del Mondo» (2012) et de l’exposition-laboratoire «Digital takes command» (2015) pour la Triennale de Milan. Des essais sur le projet et la construction de l’architecture sont sortis dans des publications de référence ; projets, articles et contributions à «Casabella», «Domus» et d’autres périodiques de l’architecture. Coordinateur du comité scientifique de la Fondation Aldo Favini et Anna Gatta. Membre du comité scientifique de l’Association les Pierres sauvages de Belcastel.